Le collège vient de faire l’achat d’une imprimante 3D destiné à l’enseignement de la technologie. L’objectif étant de familiariser les élèves avec les nouvelles technologies et viendrait compléter les moyens d’obtention de prototypes ou d’éléments de maquettes.
Contrairement aux machines d’usinage numérique, elles procèdent, non pas par enlèvement mais par apport ou par fixation ou polymérisation de matière.

Plusieurs principes techniques sont disponibles

• par jets multiples : comme une imprimante à jet d’encre, la matière est projetée par une tête composée de différentes buses.
• par collage de poudre : un liant est projeté sur la surface d’un bac de poudre.
• par dépôt de fil de résine : un fil de plastique extrudé est déposé
• par flashage UV de couche de résine liquide : un rayon laser UV polymérise une fine couche de résine

Dans tous ces principes techniques, le modèle numérique réalisé avec un modeleur volumique (Google sketchup par exemple) est exporté généralement au format .stl

Le logiciel d’impression le découpe en tranches plus ou moins fines suivant les possibilités techniques de la machine. Bien que le coût d’achat évolue à la baisse comme toutes les innovations informatiques pour devenir certainement abordable dans un avenir proche, le coût des consommables reste encore important. Les temps de réalisation sont très longs pour l’instant et difficiles à envisager pour une utilisation fréquente dans les projets des élèves. Elles présentent de réelles perspectives quant à l’obtention de formes difficilement réalisables avec les machines numériques traditionnelles et une réelle ouverture vers la création technologique.